Offrir un Chien à Noël
Les enfants pressent souvent leurs parents pour avoir un nouveau compagnon à l’occasion des fêtes. Mais avant de céder, il faut peser le pour et le contre.
Ce n’est pas un paquet cadeau !
Les enfants pressent souvent leurs parents pour avoir un nouveau compagnon à l’occasion des fêtes. Mais avant de céder, il faut peser le pour et le contre : le bien-être qu’il peut donner contre les véritables raisons ou conséquences.
Un ami qui nous fait du bien :
Le chien est un animal capable de résoudre des problèmes, de s’adapter à notre mode de vie, de transformer ses moyens de communication, d’acquérir de nouveaux rituels… La capacité de notre ami canin à agir sur notre bien-être est très subtile. Les enfants possesseurs de chiens apprennent mieux à faire preuve d’empathie et de responsabilités. Ils se voient confiés des taches d’entretien quotidien (alimentation, promenade, jeux…) et d’éducation. Le chien objet de toutes ces attentions donne en retour un maximum d’affection, de réactions (positives ou négatives) qui permettent de structurer les capacités relationnelles de nos garnements et de développer une communication non verbale. L’animal est lui aussi capable d’empathie lorsque son maitre ne va pas bien. Il est très observateur et reconnait les signes de tristesse (évitement du regard ou des gestes). Sa présence a un effet apaisant reconnu sur les gens stressés. Les enquêtes révèlent que les possesseurs ont une meilleure image d’eux-mêmes et une plus grande autonomie. Comme on peut le voir tous les jours, il est un facteur d’interaction sociale entre personnes, qui ne se seraient jamais parlés autrement. Il crée un partage des expériences et un sentiment de valorisation : si cette personne est l’ami des chiens, il crée une valeur commune. Nos amis canins semblent capables d’anticiper. Ils sont sensibles à des signes subtils. Ils sont capables d’aboyer à l’annonce de crises chez certains diabétiques ou épileptiques. Il peut s’agir de perception d’une odeur différente (sudation ou respiration) ou la détection de postures inhabituelles
Savoir faire la différence entre la part du chien et son intégration dans notre environnement :
Comme Husse vous l’a expliqué dans ses guides et ses mémos, faire le bonheur de son chien c’est aussi le comprendre et l’accepter en tant que chien. Sans l’envahir d’intentions trop humaines : le rôle social de l’alimentation, l’aboiement, les jeux de hiérarchie dans la famille. Faire son bonheur, c’est bien comprendre comment sa part d’animal de meute, ses instincts de chasseur sont restés, malgré sa très ancienne domestication. Ignorer cette part revient à empêcher l’intégration et l’équilibre chaque jour, de la vie commune.
Mais un cadeau à bien réfléchir
C’est parfaitement normal qu’un enfant souhaite un animal et on pense souvent à tous les bienfaits sans peser véritablement les conséquences. Même s’ils sont loin d’être anecdotiques, nous ne considérerons pas les aspects budgétaires qui sont le ressort des parentsD’abord, il faut considérer la question de la différence de durée de vie : outre le problème que Dame Nature a fait que nos chiens vivent moins longtemps que nous, il faut aussi penser au fait que les centres d’intérêts de nos bambins changent avec le temps. Le chiot lui aussi évolue. Si les tâches quotidiennes sont partagées au tout début de la relation, elles peuvent devenir rapidement une corvée qui relègue parfois le chien à un statut d‘indésirable. De là à fuir les responsabilités et délaisser, voire abandonner, il n’y a souvent que peu d’étapes dans certains cas.Il faut donc passer un contrat moral et pédagogique entre tous les membres de la famille. Il faut aussi s’assurer de partager les objectifs d’éducation et les tâches. En tant que parents, il faut enfin se poser la question de savoir comment gérer les départs en vacances.Il faut surtout analyser les raisons intimes de ce choix : évitez autant que possible les raisons de remplissage, comme la substitution d’un frère ou d’une sœur, la compensation de difficultés affectives temporaires (divorce)…. Si vous refusez ce nouveau compagnon à votre enfant, il faut bien sûr expliquer, mais aussi peutêtre passer à un autre animal de compagnie moins contraignant.
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